L'Allemagne s'est lancée dans un vaste tournant énergétique. Elle a décidé d'arrêter le nucléaire d'ici 2022 et de privilégier désormais les énergies vertes, même si elle doit avoir recours temporairement au charbon. Le gouvernement vient d'adopter le premier rapport de suivi de cette transition. Le chemin est encore long, mais des motifs de satisfaction existent.
Des effets macroéconomiques
Les énergies renouvelables
En 2013, ces énergies ont fourni 12 % de l’énergie, et surtout 25,3 % de l’électricité consommée. Le développement de ces énergies est rapide. L’objectif de l'Allemagne est de produire 18 % de l’énergie qu’elle consomme à partir des énergies renouvelables en 2020, et jusqu’à 60 % en 2050.
L'efficacité énergétique
L’évolution des émissions de gaz à effet de serre de l'Allemagne est désynchronisée de la croissance. La consommation d’énergie primaire devrait baisser cette année, malgré la croissance de l’économie.
Extension du réseau
Dans un secteur en pleine mutation, l'approvisionnement du pays doit évidemment être assuré. Ce chantier doit notamment permettre d’acheminer l’électricité du nord au sud de l’Allemagne. Le gouvernement a créé les conditions juridiques pour accélérer et mieux coordonner les travaux, tout en associant systématiquement les populations. 2 800 kilomètres de nouvelles lignes électriques doivent être construits d’ici à 2022.